• HOLENDER !

    Hollandais

     

     

    La sixième décennie du XXème siècle nous avait apporté un souffle nouveau.

    Ce vent venait de l'Ouest.

    Les minijupes, les tampons « OB », et les chignons choucroutes, et tant d'autres choses... sont rentrés dans la vie courante des Polonais...

    La pilule contraceptive qui facilitait l'épanouissement sexuel des femmes, -  ailleurs, - était chez nous très dure à avaler, mais nos femmes s'épanouissaient quand même...

    Vu l'intérêt subit des occidentaux à l'égard de la Pologne, et basé essentiellement sur leur pouvoir d'achat, les frigos-box et les devises sont entrés avec eux.

    Les Allemands, les Français...

    Les uns, pour constater les dégâts infligés par les locataires polonais actuels à leurs demeures abandonnées juste après la seconde guerre, après leur délogement forcé, - les autres, pour déguster les belles cuisses surdéveloppées de nos grenouilles, comme si celles, de patineuses, de nageuses et de gymnastes de l'Allemagne de l'Est ne leur suffisaient plus.

    "Panse pleine, au revoir marraine" - c'était leur autre devise.

    Les ragazzinis d' Italia, alléchés par la docilité surprenante et historiquement connue de la gente féminine slave, -  blonde et aux yeux clairs, - arrivaient massivement à bord de bolides, tels que : Alfa Romeo ou Fiat Mirafiori.

    Ils adoraient nos Polonaises et en guise de reconnaissance ils les couvraient de cadeaux, ou les couvraient - tout court.

    Les cadeaux - la progéniture issue de leurs ébats amoureux commençait à s'assombrir, tant au niveau de la chevelure, qu'au niveau des yeux et de la teinte corporelle générale...

    Parfois il y avait même des mariages... mais rarement avec celles-ci !  (Minga-ti...oups, pardon).

    Les vaillants Scandinaves venaient comme la coutume des Vikings et Normands le voulait, en qualité de « commerçants et prospecteurs » pour s'y saouler rapidement avec des mélanges de vodka et des bières, pour casser les baraques, bouter le feu à quelques Trabant, Syrena ou Warszawa, violer quelques gallinacés, et ... rentrer chez eux, afin de soigner leur gueule de bois...

    Cependant le groupe, statistiquement le plus nombreux parmi les touristes étrangers occidentaux, le plus assidu, comprenait les Néerlandais, les incontestables conquérants maritimes et portant, en polonais, le nom de Holender.

    Remarque : Des gens modestes et avenants... Aucune exigence à formuler à l'égard de leurs hôtes polonais soucieux de plaire... Au niveau de leurs couleurs présentées physiquement - mimétisme total... Ils se confondaient dans la foule des « clairs ».

    Parfaits,  ils se gavaient de victuailles discrètement et expressément apportées dans leurs frigos box ... et c'est ainsi que le fromage à pâte dure, dénommé Gouda, fît son apparition en Pologne, contribuant ainsi à l'élargissement de notre éventail national de fromages, comprenant jadis : żółty ser - fromage jaune, biały ser - fromage blanc, et ser topiony - fromage à tartiner en non couleur).

    Dorénavant nous gouttions également leur Gouda.

    Un peu plus tard, vu la ténacité et l'abondance des « Hollandais » à chaque pas, - un juron, une exclamation de déception montrant un état de désolation, comme : Holender ! Je me suis trompée... Holender ! Ca ne va pas ! Holender ! C'est foutu ! - avait spontanément pris la place dans notre émotiglossaire.

    De là, par une simple dérivation grammaticale, un adjectif : holendern (y - au masculin) - (a - au féminin) - (e - neutre). Exemple : Holenderna pogoda : mauvais temps...

    Ils se contentaient de trois fois rien ! 

    Fuyant les grandes agglomérations, ces célèbres navigateurs plantaient leurs tentes et plaçaient leurs remorques de camping dans une très belle région, visiblement à la mode, malgré une distance de 650 km. de la mer  Baltique, Bieszczady.

    http://www.youtube.com/watch?v=l_TrpZZVMZs

    Cette montagne avec son point culminant : Tarnica (1346 m. au dessus du niveau du point se trouvant 650 km. à l'opposé) fait partie de la chaîne des Karpaty et bloque naturellement, et plutôt assez efficacement, depuis quelque temps, le passage aux Slovaques et aux Ukrainiens.

     ..."Que la montagne soit beelleee"... - c'est un fait - je l'ai vue et je l'ai arpentée à pieds en son temps, mais son autre atout, c'est  qu'elle était reconnue comme absolument sauvage, y indigènes compris, et où, le taux de densité de ces derniers sur un km2 était exceptionnellement bas.

    Autre secret, c'est que le sol de Bieszczady, fréquemment enrichi par les déjections de nombreux troupeaux d'ovins, était absolument propice à une merveilleuse irruption de grzybki halucynogenne (au nominatif, singulier : grzybek halucynogenny), - des petits champignons hallucinogènes, les psilocybes  (en traduction approximative de grec : « boule à zéro ») : modestes, frêles et chétifs, tremblotant sur leurs petite tige qui, de peur, et du coup, ont décidé de pousser en grappes car l'union fait la force !

    NB. Un jour, j'ai été le témoin d'une scène, où Beata Z., en devoir de ses fonctions d'interprète, avait stupéfait les gars des stup' d'une police plutôt locale, en insistant sur les champignons halogènes.

    Celle-là... On lui doit une auréole !

    Ainsi, dans les années 60-70, les enfants fleurs néerlandais, passaient leurs vacances à se gaver de ces fameux grzybki à tout bout de champ car ils poussaient partout autour d'eux...

    Les plats à contenance « psilocybeuse », servis à profusion, aidaient, sans aucun doute, ces vacanciers futés, à garder une bonne mine, un excellent champ de vision de l'ensemble des pays est européens, - et... à engendrer un véritable boom démographique suivi d'une pagaille linguistique la plus complète...

    "Een, twee, drie, vier, hoedje van, hoedje van

    Een, twee, drie, vier, hoedje van, hoedje van papier

    En heb je dan geen hoedje meer, etc ..".

     

     Bref... Une région stu-pé-fiante...

    psilocybe_semilanceata2

     

     


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  • Soulards...

    « Arrête de boire et viens construire avec nous le lendemain heureux »...

     

    - disait (en polonais) l'affiche de propagande, en s'efforçant de combattre, avec tact et gentillesse, ce fléau est européen.

     

    przestan pic

    Autrement... 

     

    « Vlaaaad, arrête de boire ! T'as encore les yeux rouges ! Tu risques des torsions...

    Et, comme d'hab' je devrai encore te trimbaler dans ton cercueil...

    Pfffft...

    Aaaah, ces mecs...»

    - disait, en româneşte (quoi que académique), son altesse, à elle toute seule - la princesse Zombia Succuba (douce et attentionnée) - la première épouse de Vlad III l'Empaleur et prince de Valachie.

    Autrement dit : Draculaaaaaaaahhhhhhh !

     

     dracula2

    Fait peur, non ?

     



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  • LA MARELLE

    GRA W GRZYBA

     Lorsque j'accompagnais maman dans les endroits administratifs et surtout publics comms, nécessaires à notre survie en collectivité démocratisant, où l'attente était plus incompréhensible que la bêtise innée des leurs préposés, j'imaginais le sol du même hall, ou du même couloir, ou de la même salle « des pas (des intéressés et ceux) perdus », entièrement couvert de dessins de la marelle - gra w grzyba (jeu de champignon).

    Partout, partout !

    L'espoir de les voir un jour, tous, en train de jouer à la marelle, dans une ambiance saine, atténuait mon ennui et déclenchait une hilarité digne d'une petite chèvre, et encore jusqu'à nos jours...

    Exemple : jeu de la marelle d'un urzędnik (employé) comm :

               Terre

    • 1. Combien à piquer dans la caisse commune?
    • 2. Choix de l'administration cible à berner.
    • 3. Comment procéder...
    • 4. Combien gagnerai-je?
    • 5. Consulter le Code Pénal.
    • 6. Appâter Camarade Maître Zając (à prononcer : Zayontz - un lièvre) à une partie de bridge et de strip-poker, si... en présence de Pani Ola et Lusia, nos techniciennes de surfaces...
    • 7. Atteindre le but à tout prix.
    • 8. Aller en excursion à Moscou. Sans la Grosse et les gosses.

               Ciel ou Enfer ?

     jeu marelle

    C'est un jeu fascinant car on peut le pratiquer dans toutes les branches et dans tous les locaux (actuellement disponibles) en chantant à tue-tête un air connu et peu banal en langue polonaise :

    http://www.youtube.com/watch?v=rKVnrZn-NiU&feature=PlayList&p=F2370FDB2DC3FC8A&index=25

     


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  • VESTIMENTAIRE, MON CHER WATSON


     Parallèlement à l'uniformisation obligatoire la plus stricte des citoyens exerçant leurs fonctions à la gloire de Polska Rzeczpospolita Ludowa (République Populaire de Pologne), l'influence occidentale en matière de mode percolait goutte à goutte au travers de ses tendances en s'immisçant discrètement sur le sol polonais pour donner naissance à un véritable déluge de mode vestimentaire et autre... Visible et incontournable.

    Maman en chemisier, avec une broche brillante de mille feux, de Jablonec (Jablonex S.A), une jupe droite à 5 cm. au dessus des genoux, des bas nylon, ce qui impliquait l'usage de... hmmmm ?

    Encore l'acceptation d'une suggestion paternelle ?

    Toujours coiffée* (voir ci-dessous), sac verni - contenant perpétuellement un mouchoir propre et amidonné, - assorti avec ses chaussures tchèques...

    Les dents fraîchement brossées à chaque sortie.

    Merveille ! C'était ainsi que je présumais ses sorties...

    J'étais fière de maman ...

    Et, Grace Kelly ou Doris Day ne pouvaient que prendre exemple d'une telle allure...

    A défaut de pièces originales, et suite au manque de moyens pécuniaires, les Polonais raffolaient de « clonage », « rapiéçage » et autres procédés pouvant ajouter une valeur quelconque à un objet, produit dans un pays de « notre bac à sable » comm, dont l'esthétisme restait plutôt auprès de leurs designers, nullement concernés par l'aspect final de leurs oeuvres. Ni en couleur, ni en forme et - encore pire - surtout pas en texture... (cf. « enjoliveurs de corps, aquatiques, d'origine balkanique »).

    Les dames portaient fièrement leurs casques choucrouteux d'hydrocéphales*(maman n'appréciait guerre cette remarque !), tenant par un collage moyennant des laques d'origine inconnue, et de couleur moirée, virant coloristiquement et agilement entre le mauve et le magenta, qu'on appelait kok (j'ai toujours pensé que le mot à consonance péjorative : kokota était une femme à chignon et à longues griffes vernies en rouge - tiens -, sans scrupules, capable d'enflammer n'importe quel homme désoeuvré et fragile et surtout, sans aucune défense (de sa compagne ?).

    Maman savait bien coudre, tricoter et crocheter et c'est à cela que je lui devais mes plus belles parures.

    Très jadis (je sais que c'est pas français, mais c'est beau. Oh, très oui !), les petites filles portaient des robes très courtes recouvertes d'un fartuszek à floches (cache-poussière) qui montraient le dessous de leurs dessous, soit, les culottes à élastique, et dont les bords étaient régulièrement allongés avec l'approche à l'âge nubile, c'est-à-dire de 16 ans, environ.

    Ces culottes étaient souvent garnies de dentelles crochetées tant bien que, plutôt mal, et ne tenaient que sur des élastiques (est-allemands, car ils étaient fort en mercenaires, oups, en mercerie) lesquels, après quelques marelles et sauts à la corde, montraient leur vraie nature et leur vrai visage en nous lâchant traîtreusement...

    De plus, si on s'asseyait sur une plaque de goudron fraîchement posée, la connerie textile restait figée et éternisée à jamais (on a encore récemment vu la culotte de Głupia Zośka (la "Conne") sur un muret, à l'époque à la mode, où nous nous engloutissions en grappes comme les corneilles dans « Les oiseaux » de Hitchcock - ... de Grâce...) 

    Je me demande donc, comment nous pouvions encore évoluer convenablement, si à chaque mouvement, à chaque pas ou éternuement, on devait serrer, au travers de la robette et du fartuszek, la tute tordue de cette culotte, sans cesse tombante, comme les paupières de Lauren Bacall ou d'Ava Gardner ?

    Les Est-allemands étaient-ils tous des acrobates, ou quoi !?  

    En 1970 à peu près, deux années après 1968, l'imitation des objets « in » devenait quasi impossible pour maman.

    L'arrivée foudroyante, sur le marché polonais, des « tampons OB » et des minijupes, car les filles s'émancipaient à merveille, c'était la totale !

    Ces dernières, par ailleurs, lorsqu'elles mettaient celles, les avant-dernières-ci, ravissaient curieusement mon Tygrys.

    Ma maman, ne se troublait point : elle savait toujours les confectionner... enfin, celles, avant-dernières-ci...

    Voici l'exemple : Violetta Villas (et... peu farouche...),

    http://www.youtube.com/watch?v=hugHlhmnI1M

    Moi vetements

     

     


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  • Ouverture vers le monde et la paix

    Le minuscule appartement de Katowice, que nous occupions à quatre, et encore plus petit comparé à l'autre, comprenait une cuisine, un couloir, la salle de bain ainsi que deux chambres communiquant.

    La cuisine spacieuse (fierté de maman) était incontestablement l'endroit le plus chaleureux vu le nombre de petits et grands plats qui quittaient les becs de gaz ou le four, de repassages furtifs de linge sur le large appuie de fenêtre, le surchauffement d'un frigo-bazooka-russe ronronnant et sifflotant l'air célèbre du « Docteur Jivago » : un jour Laraaaaaaaaa...tu-lu-lu-luuu, - tu-lu-lu,lu,lu,luu...

    http://www.youtube.com/watch?v=4Yd2PzoF1y8

    et la lessive (ah, cet anthracite et sa poussière ! - se plaignait maman ...), en compagnie de sa fidèle complice, Frania, une machine à lessiver d'une marque polonaise mondialement  connue dans notre quartier et fabriquée par une entreprise polonaise spécialisée également dans la production de brouettes et de cuvettes septiques en métal, et tout ça le lundi...

     Grâce (Kelly ?) à ces éléments, la température y ambiante oscillait en permanence entre 26° et 28°. Et  le taux d'humidité était propice pour y conserver des cigares de Havane et déclancher des typhons (dont ni les uns ni les autres, nous n'avons jamais connus)...  

     Pour se rendre de la cuisine ou de la salle de bain dans ma chambre (celle avec balcon), il fallait passer par le couloir en limitant les dégâts de promiscuité (attaque de parapluies, bulgares, de bottes en caoutchouc et autres godasses éparpillées partout), et là... par la chambre de mes parents, servant tant de chambre à coucher (clique claque - position couchée), que de salle de télévision - position assise ou couchée (à partir du 21 juillet 1969, depuis que l'Homme marcha sur la Lune), de salle de réceptions (assise) et de salle de bridge (assise ou debout pour « survoler » les cartes des adversaires en « vol d'oiseau »).

    Vu la diversité des objets à haut risque et à caractère précieux, c'était le royaume, la tanière,  de mon père, populairement appelé Tygrys...

    Avant d'y pénétrer pour se faufiler, toujours d'un pas décidé, pour montrer qu'on « sait ce qu'on veut » dans ma chambre, il fallait lourdement réfléchir en faisant une check-list complète du genre : pipi : c'est fait. Les mains : lavées. Le cartable : sur le dos. Ok. Un paquet de chewing-gum : je les ai.

    On passe ?

    On paaaasse !

    Aspiration - la tête en avant.

    Jusqu'au làààà ça vaaaaaa.......Yahoooo-oups, et, zutttt !!!

    Et mon plumier !?

    Retour par la salle de gisement habituel de Tygrys, subitement remplie par le grognement de son siestant :

     - Mais tu vas arrêter tes passages intempestifs ! Ne me dis pas que ta vessie est encore gonflée comme le planétarium de Moscou ! Tu peux tout de même réfléchir avant de passer 17 fois (il adorait le nombre 17) comme une bourrasque ! Tu fais des courants d'air !

     - Et si on faisait un trou dans le mur de la cuisine ? proposions-nous à l'unanimité, avec le plus grand respect.

    - Hors de question ! Ce serait parfait pour multiplier d'avantage les courants d'air !

    Cette situation incommode a duré jusqu'à son départ au sanatorium.

    Il y allait pour soigner ses calculs rénaux et le traitement qui lui avait été infligé se résumait en l'ingurgitation massive d'eau minérale de la source « Zuber », et en multiples soirées dansantes sur place...

    NB. Il ne s'agissait en aucun cas de soins destinés à améliorer l'état de ses voies respiratoires.

    Lors de son absence, et pour une fois, maman qui était également victime de ce boyau cellulaire communiquant avait pris tout son courage en main et elle avait commis l'i-rré-pa-raaa-ble.

    Dès le lendemain, dans la matinée, la présence de mon père était momentanément remplacée par celle d'un prénommé  Waldek - un ouvrier, un homme à tout faire et à glander, dont les femmes de mon quartier raffolaient...

    Maman n'était cependant intéressée que par ses valeurs de Monsieur Muscle.

    Il savait tout faire, mais alors, vraiment TOUT (j'entendais mes voisines).

    Un fé, en quelque sorte, - avec une braguette magique (?!).

    Effectivement, en un rien de temps, il avait surgi, couvert de poussière, sain et sauf, dans la chambre qui nous servait, à mon frérot et à moi, à la fois : de chambre à coucher (lits superposés - position couchée), mais également d'abri pour eine koloßale machine à coudre (de marque « Neumann » - ja, ja, ja !), de garde-robe, de salle d'études et de salle de jeu.

    Il est apparu par un trou, creusé par ses soins dans un des trois murs extensifs de la cuisine et s'est arrêté juste devant le balcon - en hiver, rempli de diverses victuailles, - en été, de linge sachant sécher.

    Ensuite, relativement vite, il avait installé une vraie porte en bois (préalablement piquée sur un chantier d'à côté...)

    Enfin nous avions une porte à nous, à nous tout seuls !

    Un peu comme ce type du « Violon sur le Toit » qui rêvait d'être si riche pour avoir deux escaliers - un pour monter, l'autre pour descendre...

    Tout trois - on appréciait ! Voilà, au lieu de se faufiler comme des sujets féodaux devant un seigneur, nous vaquions, baguenaudions, errions...

    Enfin.

    Nos nombreux allers et venues duraient toute la nuit...

    Etait-ce dû à la joie d'avoir une nouvelle porte ou bien aux émotions de la nouvelle vie qui commençait pour nous ?

    Difficile à dire...

    N'empêche que les deux sources se sont avérées hautement diurétiques et, même, laxatives.

    souris.from1


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