• THON D'UNE MORUE...

     


     Krynica Morska, à l'extrême Nord-Est de la Pologne, à 12 km. de la frontière russe, la fin du règne d'un certain Władysław G. (en Pologne, on ne dévoilait jamais de noms des présumés coupables.)

     Du sable et de l'eau salée d'une mer parfois agitée par des unités flottantes et déchirée par les périscopes de sous-marins soviétiques y grouillant...

    http://www.youtube.com/watch?v=OwDRcInAslY

     Des kilomètres de plages sauvages, où, dans les dunes de sable fin, hormis une modeste végétation, rien ne poussait...

    Si ! De temps en temps, des cris de douaniers militaires éclatant gaiement à l'accouplement (simple et sans avenir) avec l'un ou l'autre thon (en polonais : flądra, une plie, aussi...) ou une autre morue fraîchement dessalée, d'un village proche...

     A l'arrivée, chaque vacancier se construisait un « grajdół », - une véritable forteresse creusée dans le sable et délimitée par des bâtons de bois pour mieux suspendre les vêtements et les serviettes de bain, et surtout dans le but de repousser un envahisseur potentiel, désireux de se mettre là, où c'était à nous.

    L'opération de construction et l'amélioration recommençaient tous les jours...

    Le sens de la propriété de ce logement sablonneux était très développé et rigoureusement respecté par tous...

     Tous, sauf les Tchécoslovaques (à l'époque) qui, n'ayant jamais eu leur propre mer, et vivant plutôt à la montagne, venaient très nombreux goûter à l'iode maritime et bienfaisant de la Baltique, afin d'échapper au crétinisme dû au manque de ce précieux « métal brun et mou,  fortement tachant».

     - Ahoï, Pane Pepik ! s'exclamait pani Zdenka, enjouée, - une ravissante créature à chignon choucrouteux toujours en désordre (après quelque bains dans la Baltique il devenait vert, poisseux et en forme d'algues), et par ailleurs ressortissante tchécoslovaque, - à la vue de mon père et de notre « grajdół », récemment édifié.

     Ahoï ! Ce cri connu et pratiqué dans le monde des navigateurs maritimes,  ne voulait dire que « Salut » en tchèque...

     Tygrys était courroucé à l'idée que Pepik était un diminutif de Józef, car pour nous Polonais, tous les Tchèques, en général, s'appelaient Pepiki ou Pepički.

     Lorsque la prétendue au bronzage vacancier (190 cm., le cul comme le stade de Strakov de SPARTA Praha, aux seins comme des potirons de Bohème) avait enlevé ses vêtements (en « non-iron » vert fluo) pour se mettre en maillot de bain - crocheté avec soin (nyah, nyah : donc augmentant, d'au moins, de trois tailles au contact de l'eau) - il l'avait vite accueillie dans notre foyer sablonneux, et dorénavant, alors que nous  bronzions, la morue séchait. Tous, sous le même soleil et dans le même trou.

     Cette famille (ils étaient nombreux vu le gabarit basqueteux de la mère nourricière) jouait au bridge...

    - Un sans atout - perçait la voix de mon père s'échappant du « grajdół » dans le vent maritime,

    - Ja som tam stojem (traduction juste et simultanée : je reste là, débout), disait Mladko, son époux, assis...

    - Deux cœurs...

    - Ja som tam ne bojem - (traduc : même pas peur !), disait Zdenka, la pulpeuse - Tri sans atoooooooooout !

    Et : Frrrrrrt - les 52 cartes en l'air, abondamment saturé en iode...

     A côté, dans un autre « grajdół », des NATÜRISTES allemands (ja, ja) jouaient, certainement, à la bataille, à poil, assis en tailleur... (Je l'ai sait, parce que Mladko y allait souvent).

    http://www.youtube.com/watch?v=AY6DGzsa1zo

     NB. Le dialecte tchèque et slovaque font partie des dialectes slaves occidentaux et consistent en un mélange d'allemand, de silésien, et d'ancien polonais.

     A chaque fois, lorsqu'ils ouvraient leur bouche pour dire quelque chose de sérieux, nous nous tordions de rire.

     „Ja som tam ne bojem..."

    Oui, oui, nous connaissions déjà une blague largement répondue chez nous :

     « A Prague, lors du Graaand Congrès de tous les partis comms des dévoués satellites de l'URSS, un dirigeant spirituel comm, plus que local, « promettait » à une foule émerveillée y réunie, un souffle nouveau :

    « - Nos efforts dans construction du communisme communément commun arrivent à leur fin ! Dorénavant, le monde des vilains capitalistes sera aboli et noyé par notre classe ouvrière populaire. Et, demain, il n'y aura qu'elle, - les travailleurs et les bâtisseurs d'une nouvelle Vérité et de l'Humanité de ce globe... Et ... (Oui ? Pardon ? Vous voulez dire quelque chose, camarade Novaček ? Allez y ! Dites-nous, mais, attention, soyez bref, enfin...)

    Un homme de petite taille, pâle et chétif, du genre « rase murs », se leva et d'une voix étranglée par la timidité (et l'émotion) et donc quasi inaudible, annonce :

    - Ja som tam ne bojem, ja mam raka, Kamarat Prvj Sekrtr... (Même pas peur, j'ai le cancer, Camarade Premier Secrétaire). »

     - Pepičku (en vocatif), chytnou fleka ! (Flek, en ancien polonais, „grüniol", en silésien -  pour ces deux dialectes désignait la morve collante, d'une couleur verdasse, issue du nez ou des voies respiratoires (ceci suite au raclage).

    Traduction vers polonais : Petit Jo-jo, t'as attrapé une morve.

     En tchèque flek désignait, tout simplement, une tache.

     Laska niebieska - en polonais = une canne bleue ou une super- fille-canon (bleue ?)

    Laska nebeska - en tchèque = amour tombé du ciel (coup de foudre en quelque sort - « Bleu de »...)

    Ja tebe laskou - je t'aime (en tchèque)

    Ja ciebie laską - je te cognerai avec une canne (en polonais)...

    (Je sais, je sais - chaque langue possède ses homophones risibles pour les autres... Les francophones se marrent de Polonais à chaque : podpis (à prononcer : podpisse) = signature, bitka wołowa = escalope de veau, et le pire dans : dziękuję (à prononcer djiencouillin) - merci !).

     Curieusement, après ces vacances, que maman n'appréciât point, et pourtant si linguistiquement constructifs, nous ne nous vîmes plus jamais.

    (Tygrys non plus, j'en suis certaine).

     Parfois je pensais, serraient-ils devenus finalement les victimes de crétinisme ou souffriraient-ils de quelque chose de plus grave...

     dorsz suszony

     

     A la mer.... comm à la mer.


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  • ATELIER PROTÉGÉ

     


     

    Et lorsque plus tard, mon frère, ayant enfin réussi son permis de conduire, avait osé de demander à Tygrys de conduire Sa Trabant, celui-ci lui avait répondu sèchement :

     - Améliore tes notes à l'école, lis la Bible pour faire plaisir à ta mère et coupe-toi la tignasse ! On dirait un Neandertal... Après, on envisagera... 

    Après quelques temps, mon frère est arrivé pour expliquer à Tygrys :

     - T'as vu ? Mes notes - nickel ! Et la bible, je la connais presque par cœur... Allez, papa, laisse moi conduire un peu...

    - Et tes cheveux ?

    - Mais, papa, dans la Bible : Samson, Moïse et même Jésus, ils avaient tous les cheveux longs !

    - Eh, ben voilà ! Et ils allaient tous, toujours et partout, à pieds.

    Maman était furieuse (pour la Bible et Neandertal...) mais un peu plus rassurée car elle ne voyait pas son fils rouler à bord de « ça »:

    - Cette voiture ne protégera jamais personne. C'est un véritable cercueil en plastique ! disait-elle avec véhémence.

    La nouvelle acquisition restait donc garée sous le ciel bienveillant de la Silésie, qui, grâce à sa pollution atmosphérique très dense et plutôt gluante, saturé de résidus de charbon anthracite et de rouille en suspension, cachait bien le trésor de Tygrys, avec une épaisseur variant proportionnellement aux niveaux de production des usines avoisinantes.

    Ce n'était pas dérangeant mais d'y rester couché dessous tous les après-midi pour y resserrer constamment les (les = toutes !) vis, si !

    C'était même gênant car les habitants de notre quartier restaient sceptiques en ce qui concernait la bonne qualité de cette voiture et encore plus, en les capacités d'ingénieur de mon père.

    A 10 min. à pieds de chez nous, nous avons trouvé un garage où il se créa un véritable paradis de la mécanique. Et puisque plusieurs garages y étaient mitoyens, la confusion de la clé 15 avec 17, n'avait plus lieu.

    Les GG. (Grands Garçons), à l'esprit technique, se comprenaient bien, en vivant en symbiose la plus serrée leur temps libre à se passer courtoisement les outils nécessaires pour chaque manipulation à effectuer.

    Personne ne s'étonnait plus de savoir pourquoi ils étaient tous couchés en chaîne sous leurs voitures...

    Le soir, propres et au chaud, ils s'endormaient sur leurs clic-clac, « wersalka », heureux comme un bébé fraîchement langé, tout en méditant sur les tâches à accomplir le lendemain et en rêvant au beau bolide suivant... 

       

    neandertal


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  • EMOTIONS MECANIQUES


     Après des années d'économies et de nombreuses restrictions intra-familliales :

     "- M'man je voudrais ce beau bracelet en plastique, (et) qui brille (j'étais très, très pie) à 2 zloty...

    - Noooon ! Tu sais bien qu'on  fait des efforts pour économiser pour la voiture de Papa..."

    et, l'inscription préalable auprès du distributeur d'auto...

    Un beau jour, la Trabant 600

    http://www.youtube.com/watch?v=zBsPFI--muo&feature=related

    fît son apparition dans notre quartier qui s'était immédiatement mis à tergiverser sur la nature du bolide, de ses origines (aaah! - Douteuses ?) : où cette famille avait-elle trouvé du pognon et surtout où vont-ils garer cette chose ?

    Les petites vieilles n'arrêtaient pas de nous espionner au travers de leurs rideaux et à force de rester à espier, leurs problèmes de varices ne faisaient que s'aggraver...

    Leur vue, par contre, s'allongeait miraculeusement.

    Dès le moment où "Tygrys" prit possession de la "Trabant", nous avons compris que, d'abord...

    Il nous foutrait la paix (surtout pour les cours de mathématiques pirates - longs et épuisants)... Ensuite, il se plongerait corps et âme dans la mécanique sophistiquée de son bonheur (quoi que est-allemand...), et puisque le moteur était tout de même fait d'acier (attention aux petits ivrognes sur la chaîne de production !), il exigerait quelques « menues rectifications » d'un ingénieur polonais expérimenté...

    Sa soif de rentrer dans le cœur de l'automobile tournait à l'obsession, quant au moteur lui, il tournait souvent à vide...

    Vrrrrroum, vrooooum, vrouuuuum - crachait la pauvre toto en asphyxiant les vieilles cachées derrière les « langues de belles mère » (Sansevieria Trifasciata - « Sans ces vieilles-là, trifacieuses» et aux globes oculaires dignes d'un caméléon - ce serait nul !)) et les rideaux enfumés de clopes de marque « Sport », et nous, les gosses jouant dans les étroites ruelles du quartier apostrophés d'un tonitruant « Va jouer ailleurs ! Ou tu grifferas la voiture ! », tant Tygrys pensait très fort.

     - Chééééérie, criait-il ensuite, étalé en dessous de la voiture, de temps à autre, vers maman - la clé 17, s'il te plait !

     Suivi de :

    - Mais noooon, t'as encore confondu, c'est un clé de ploooom-bier ! Ici c'est de la mé-ca-nique pure ! Oh, c'est grave de ne pas voir la différence !

     Et puis,

    - Et zuuut, ce n'est pas la bonne - la clé 15, stp. Mais qu'ils sont comms ces boches !

     Plus lui faisait de « la mécanique », et plus maman faisait des navettes par l'escalier.

    Plus tard, ses muscles s'atrophièrent (position couchée), quant à ceux de Maman, ils devinrent admirables.

     Première excursion, à 40 km. de Katowice :

    Khhh, khhh, khhhhhhhhyï  - meinliebeAugustin, khhhr - (en allemand) - immobilisation tout à fait involontaire.

     - ????????????!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    - Du caaaalme !

    - Arrête de t'énerver !

    - Je

    m'éneeeeeeeee...

    rrrrrrrrrrr...

    vvvvvvvvvvve...

    Paaaaaaaas !!!

    : J'expliiiique ! (c'est fait exprès...)

     

    Après une heure d'auscultation sous une pluie diluvienne du mois de mai :

    - Ce sont les bougies. Haaaa! Noyées ! (l'huile...).

    http://www.youtube.com/watch?v=fzFA6VNL9rI

    Nettoyage (torchon : et encore une fois, comme d'hab' : ma nouvelle jupette jugée trop courte...)  

    - « Poussage » de la voiture.

    - Embarquement acrobatique.

    - Démarrage !

    - Constatation : la voiture était peu étanche et la flotte stagnait dans l'habitacle...

    - Retour à la maison dans une ignorance la plus complète : dorénavant ces bougies se noieront régulièrement tous les 40 km. et en cas de la pluie...

    Cela nous l'avons amèrement découvert lors de notre voyage à la mer Baltique (Nord-Est, donc en diagonale).

    600/40 km. = 15 arrêts pour des bougies.

    Même maman ne s'était jamais arrêtée si souvent en priant sur Le Chemin du Calvaire le Vendredi Saint et en allumant les cierges... par contre, notre calvaire à nous - continuait, car il fallait encore revenir.

    Les pluies éventuelles nous incommodaient moins car tout le monde avait mis son maillot de bain, donc une tenue de vacancier...

    Ainsi, la Trabant 600, ayant englouti tout le temps libre de Tygrys, était devenue une excellente thérapie contre le régime de comms.

    Mes maths, par contre... Mais je n'avais jamais aspiré à être ingénieur...

    Aussitôt, notre famille, drillée et riche en émotions et expérience, s'était mise à économiser pour une autre voiture.

    Plus étanche, et sans bougies celle-là...

     

    langues de belle mère2


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  • LA GLOIRE DE MON PERE


    Mon père, alias Tygrys, non buveur de son état, était un cadre dynamique et prometteur dans une grosse usine sidérurgique, où il était chargé du contrôle de la qualité des aciers sortant.

    Soucieux de respecter la composition adéquate du produit ainsi que des bons procédés technologiques, il devait faire face à un alcoolisme ouvrier largement répondu.

    L'acier ordinairement bon - destiné à construire des bateaux, le quasi mauvais - pour les lames de rasoirs, et l'excellent (rarement) - pour les canons commandés en cachette par l'Irak, se côtoyaient. Le pire, c'était l'acier soumis à la destruction car déclassé !

    La simple chute d'un dormeur en état d'ivresse, se planquant « au chaud » près des fourneaux, dans la cuve de coulage, provoquait le déclassement de ces quelques milliers de tonnes d'acier...

    C'est gore, mais, hélas, vrai.

    La veuve recevait symboliquement un lingot... et mon père perdait la prime de fin d'année.

    Hormis ses activités au travail, il rationalisait certaines choses et les résultats de son imagination étaient immédiatement appropriés par un ou l'autre « jeune cadre », que le Parti comm avait désigné en qualité de poulain à promouvoir.

    Les brevets de mon père se succédaient, cependant à chaque fois, les retombées positives atterrissaient dans l'escarcelle de quelqu'un d'autre...

    Ainsi lui, il « bossait » des nuits entières en couvrant des feuilles et des feuilles de papier de ses formules magiques en mathématiques, mécanique, physique et chimie... un autre prenait les primes et les éloges...

    Cela frustrait énormément Tygrys mais il se taisait pour « le bien de notre famille ».

    Après quelques années de cette situation, les autorités politiques locales, en guise de remerciement pour le bouclage de sa gueule, le récompensèrent de ses efforts en le désignant pour participer « au train de l'amitié du peuple travailleur » - poyezd droujby, à Sverdlovsk (sans doute si loin, car la vie des participants à bord d'un train était moins chère que la dispersion joyeuse en « goguette » en ville). 

    Le choix de cette localité avait aussi un caractère persuasif.

    Sverdlovsk, ville d'un million d'habitants, était confinée près du massif de l'Oural sur la plaine de Sibérie, et dont la simple prononciation déclenchait la chair de poule chez les âmes sensibles des pays comms (certains si plaisaient - Sverdlovsk en était la preuve).

    Et en novembre ?!!!

    - Parce que, Tovarichtch-Camarade,  la vodka et le caviar restaient bien au frais, et le maquillage des femmes coulait moins...( les « poulains » comms partaient à Batoumi... et, en mai ).

    Selon ses propres récits, il n'avait connu que des plats miteux, suris et plutôt avariés, en buvant du tchaï (thé) à faire exploser le muscle cardiaque et pour avoir chaud. La vodka coulait cependant à flots...

    Quant aux femmes ( !? ) - il lui semblait qu'il y en avait certainement quelques unes (au pif), mais difficilement reconnaissables, car emmitouflées dans leurs « waciak » difformes (grosses vestes piquées de ouate pour tenir au chaud - de couleur « bleu de travail » ce qui confirmait aisément leur statut du monde des « mordus » bosseurs) et chaussées de ces immenses bottes en caoutchouc jusqu'aux genoux, sans  pointure précise, et pouvant par ailleurs servir à toute la famille.

    Tygrys, dans sa bonté, avait même emporté quelques paquets de chewing-gum à distribuer aux indigènes visités. Sa déception était totale parce que cette population avaient des problèmes de dentition et ce cadeau précieux devenait gênant, voir incongru.    

    Après ce voyage, et la vue de l'ensemble, mon Homme d'Acier ne revendiquait plus rien de la part de son Parti... pour se tourner vers la beauté de nature polonaise... et un contrôle encore plus sévère et serré de qualité des aciers sortant de son usine. 

    stalin2

    Son obsession professionnelle, basée sur les capacités de ce monde travailleur souvent beurré, l'avait rendu méfiant à l'égard de tout engin incluant dans sa structure de l'acier.

    Plus de voyages en train, ni en avion, pas de téléphériques, pas de câbles torsadés des ascenseurs...

    C'était tout juste qu'il se rasait encore...

    - Quand je pense qu'un idiot ou l'autre est venu au boulot avec la gueule du bois ou encore ivre de la veille... Et puis un autre (que moi ?) qui était au contrôle... Je préférerai encore qu'ils restent à la maison à couver !

     D'où slogan : "Il n'y a que les idiots qui manquent au boulot"

    polglowki

    Et c'est ainsi qu'il a opté pour l'achat de la voiture de ses rêves...

    Une légère... (600 kg.) et esthétique... berline - Trabant 600 -  une merveille est-allemande, presque entièrement construite en carton et en plastique. 

    trabant 2
     


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  • GROTTE MAYA

    Alors que l'Europe entière, insouciante dans sa « supériorité », se musclait les cuisses en twistant joyeusement, tout en hésitant entre l'admiration de l'exploit de l'Humanité dans le Cosmos et la jalousie plate ainsi que quelconque vis-à-vis de ce petit ("chien-chien - ké la ba-balle ") - de rien du tout mais russe (oh, malheureux...) - « Laïka » (femelle),  de Youriï Gagarine (mâle) et de sa collègue de la même usine à Baïkonour, Valentina Terechkova, (à l'époque, étant plutôt asexuée), j'étais enfin prête à entreprendre mes études en ignorant que cela me prendrait quelques 18 ans, et cela sans doubler.

    Je me préparais déjà à la conquête du Cosmos commun, des Russes et de leurs secrets...

    Et c'est ainsi, sans la moindre connaissance linguistique, que je me traduisais les paroles de l'hymne très national russe...

    http://www.youtube.com/watch?v=TTNA0455t1U

    Quant à Vala, Valentina - elle avait même son propre twist à elle...

    http://www.youtube.com/watch?v=d1MvYE2Pjz8&feature=&p=02EB8D713D486A6F&index=0&playnext=1

    Car la gloire à l'Humanité partagée était à son apogée...

     

     laika

     


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